
La clé de création est notre disponibilité intérieure
Créer sans effort : l’art d’être disponible et présente
Nous avons cru que la création naissait de la force, du contrôle, de la maîtrise, de la production et de l’état de faire. Combien de fois avons-nous cru devoir forcer pour créer, réussir, avancer ? Et si la vraie clé de création était plus simple, plus douce : si la clé était ta capacité à être simplement disponible ?
Le mythe du pouvoir
Depuis toujours, on nous a appris que « créer sa vie, sa réussite… », exigeait du pouvoir.
Le pouvoir d’imposer ses idées, de contrôler les circonstances, de prévoir et maîtriser chaque détail.
Derrière cette croyance, il y a l’idée d’une force brute, volontaire, presque guerrière. Comme si la vie ne pouvait se déployer qu’à condition d’être tenue d’une main ferme. Si on se penche sur la notion de « pouvoir », il s’en dégage une grande fragilité. Un plan parfait peut être balayé par un imprévu, une stratégie peut s’écrouler sous le souffle d’une réalité inattendue, une volonté de fer peut se briser face à l’incompréhensible.
Croire que le pouvoir est la clé de la création, c’est vivre crispée, avec l’angoisse permanente de tout perdre si l’on lâche un instant la tension. Vivre dans le pouvoir c’est choisir de vivre en vigilance de ne rien lâcher. Or, une vérité simple apparaît dès qu’on ose relâcher l’effort : ce n’est pas le pouvoir qui crée : c’est la disponibilité.

La disponibilité, ce sol fertile oublié
Être disponible, ce n’est pas attendre que les choses tombent toutes seules du ciel ou renoncer à agir. La disponibilité est une posture intérieure, c’est choisir d’ouvrir de l’espace en soi pour que quelque chose de nouveau puisse s’y déposer.
Être disponible, c’est choisir de se délester de l’excès de plans et d’attentes, faire taire un instant le mental pour écouter, se tenir dans une présence qui laisse venir ce qu’il y a à venir. La disponibilité c’est un sol fertile et comme tout sol fertile, il ne fabrique rien par lui-même : il rend possible. La graine a besoin d’une terre ouverte, accueillante, disponible pour germer. De même, l’inspiration, l’abondance, les rencontres ont besoin de notre disponibilité pour se manifester.
Là où il y a de la place, la vie se déploie
La vie ne circule pas dans les espaces saturés. Elle aime les interstices, les silences, les vides, les respirations ou encore ce que l’on ressent comme du vide, du manque bref de l’espace fait pour recevoir. Quand ton agenda est plein, ton esprit saturé et ton cœur contracté, pose-toi la question suivante : comment la vie pourrait-elle t’apporter du neuf ? Il n’y a plus de place. Quand tu ouvres de l’espace… tout change : tu acceptes un contretemps et dans ce détour tu rencontres la personne qui bouleverse ta trajectoire. Tu t’accordes une minute de silence et une idée lumineuse apparaît. Tu poses un instant le besoin de « savoir » et tu découvres une réponse inattendue qui était déjà là. Ce n’est pas la force du pouvoir qui a créé ces synchronicités : c’est ton espace de disponibilité que tu as choisi de laisser libre pour recevoir.
La clé de création : disponibilité vs pouvoir
La croyance que « pouvoir = création » repose sur la peur : peur de manquer, peur d’échouer, peur de ne pas être assez. Alors on croit qu’il faut tout contrôler, tout tenir, tout prévoir.Lorsque nous acceptons de nous ouvrir à une autre perception, la véritable création naît d’un autre mouvement.
Elle ne jaillit pas de la contraction, elle naît du vide, du silence, de l’ouverture.
La clé de création, ce n’est pas le pouvoir, la clé de création, c’est la disponibilité.
Quand tu es disponible, tu n’as pas besoin d’avoir toutes les réponses.
Tu n’as pas besoin de verrouiller chaque étape, tu n’as pas besoin de comprendre pour dire oui, tu laisses la vie cocréer avec toi et tu acceptes de ne pas savoir, de ne pas tenir les rennes. Et dans cet espace, tout s’aligne avec une fluidité et dépasse ce que ton « pouvoir » aurait pu imaginer. Quand tu utilises ton pouvoir pour créer tu te limites à ce que tu peux imaginer, tu te limites à ce que tu sais. Quand tu ouvres l’espace en toi, tu ouvres tout un champ de possibles même à ce que tu ignores encore.
Le paradoxe de la force douce
Le monde glorifie la puissance dure : celle qui s’impose, qui prend, qui domine et pourtant la vraie force est douce. Elle ne pousse pas, elle attire. Elle ne calcule pas, elle magnétise. Elle ne crie pas, elle rayonne. La disponibilité est de cet ordre-là : une force douce, magnétique, irrésistible. Non pas celle qui prend, mais celle qui reçoit et qui permet.
Les illusions du pouvoir dans nos vies
Regarde ta vie quotidienne. Combien de fois crois-tu « créer » en t’appuyant sur le pouvoir ?
- Quand tu t’obliges à produire, même épuisée, par peur de manquer au sens large et multiple.
- Quand tu forces une relation à marcher.
- Quand tu planifies un projet jusqu’au moindre détail pour éviter toute surprise.
- Quand tu dis « il faut que, je dois, … »
Souvent, plus tu forces, moins ça marche car tu n’es plus dans la création, tu es dans le contrôle et tu cherches à savoir et à faire. Et inversement, quand tu acceptes de te laisser surprendre, de ne pas savoir, de ne pas vouloir et que tu commences à utiliser les mots : « j’ai besoin de » à la place de falloir et devoir, tu te laisses surprendre :
- La conversation la plus vraie est souvent celle que tu n’avais pas prévue.
- L’opportunité la plus féconde surgit souvent d’un détour inattendu.
- L’inspiration la plus claire apparaît quand tu n’essaies plus de la provoquer.
Voilà pourquoi la disponibilité est la vraie clé de création.
Atelier pratique : la minute du vide
Pour le vivre dans ton corps, essaie ce rituel simple :
- Choisis un moment dans la journée. Coupe tout : pas de téléphone, pas de musique, pas de distraction.
- Prépare un cahier et de quoi noter
- Allonge-toi, ferme les yeux, respire. Dépose ton corps. Dépose ta tête.
- Ne cherche rien. Ne veux rien. Reste simplement disponible.
- Accueille et laisse passer ce qui vient : une sensation, une pensée, un silence, un mot, une couleur, une odeur, une image… ne t’accroche à rien, observe sans même chercher à retenir ce qui vient. Oublie, laisse faire, laisse être.
- Ne revient que quand l’alarme (que tu auras choisi douce) résonne.
- Une fois revenue ici et maintenant, tu peux noter tout ce qui te vient, parfois comme des souvenirs lointains, des bribes de rêves, des évidences, du flou, du net, … ou tu peux aussi choisir de laisser remonter à toi au fil des moments suivants. Et puis si tu ne te souviens de rien, ton corps et tes cellules elles, auront reçu les informations.
Commence cet atelier avec quelques minutes puis laisse grandir ce temps si tu en sens l’élan, 10-15 minutes par exemple. Enclenche une alarme pour ne pas penser au temps qui s’écoule ou si tu as peur de “louper” ou de perdre le fil de quelque chose. Oublie-toi, oublie cet exercice, pose-toi et dépose tout ton être. N’attends rien et observe. Oublie que tu reçois pour retirer toute pression, toute attente et laisser cet espace que tu crées en toi vide de tout, comme un réceptacle à offrandes. Rappelle-toi que quand tu cherches une réponse, une solution avec ta tête tu te limites à ce que tu sais en ne voyant pas ce qu’il y a autour de plus vaste.
Quand tu laisses ton corps se déposer et que tu arrives à créer cet espace, tu verras que dans ce vide, quelque chose s’ouvre. Une clarté, un souffle, parfois une idée inattendue, une réponse à l’inconnu, une évidence. La disponibilité devient ton espace de création.


Invitation vibratoire
Choisir de vivre depuis cet espace est un passage entre deux manières de vivre : l’une où tu crois que ton pouvoir personnel doit tout porter et l’autre où tu découvres que la clé de création est ta disponibilité. Tu as senti que la vie s’ouvre quand tu arrêtes de forcer. Tu as pressenti que les plus grands miracles naissent dans les espaces que tu n’avais pas planifiés. Entre le monde que tu as appris à porter et celui que ton âme réclame enfin de vivre, mes accompagnements sont là pour t’aider à habiter cette disponibilité. Pas à devenir « plus forte », « plus performante », mais à devenir plus disponible, plus magnétique, en te souvenant de qui tu es déjà depuis toujours, complète et parfaitement là où tu as besoin d’être.
Je suis Marianne, tisseuse de passages et guide en cohérence identitaire. On ne me choisit pas pour aller mieux. On me choisit pour ne plus jamais se trahir. J’accompagne celles et ceux qui sont prêts à incarner leur souffle profond. Je suis celle que l’on vient voir pour entendre ce qu’on n’ose pas se dire. Mes accompagnements sont des espaces pour se souvenir de ses propres lois et réclamer sa véritable identité. Si ces mots résonnent en toi, c’est que le passage est déjà ouvert, tu sais que tu es à un tournant. Tu sens que ce que tu vis ne peut plus être repoussé. Un premier pas peut suffire…
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