Se victimiser : c’est pas moi c’est lui !

Pourquoi je me victimise ?

Bien qu’elles soient responsables de leurs actions, ces personnes rejettent la faute sur les autres ou sur un élément extérieur. Un travail personnel et une prise de conscience sont nécessaires pour que la personne atteinte par un sentiment de victimisation, arrive à mieux vivre son présent, à reprendre enfin la conscience du pouvoir sur sa vie.

L‘auto-victimisation est un processus psychique ou l’individu se positionne dans une place de victime. Victime de son entourage, victime de sa hiérarchie, de ses collègues, victime de la vie, de pas de chance… Cette attitude aura pour tentative maladroite de refouler un sentiment traumatique lié au vécu personnel.

«NE COMPTEZ PAS LES JOURS, FAITES QUE CHAQUE JOUR COMPTE !»

Mohamed Ali


Le syndrome Calimero ou comment ne pas assumer notre part de responsabilité.

Ce n’est jamais de ma faute !  « Je n’y arrive pas car… ou à cause de… parce que untel ou untel… ou à cause de mes parents… j’ai été dénigrée dans mon enfance alors je ne peux pas être moi-même… », Toutes ces phrases qui excusent le fait de ne pas être heureuse ou le fait d’être sabotée ne sont pas totalement fausses mais surtout réductrices. Car si l’on part du principe que l’on sera victime ou que l’on est victime avant d’avoir commencé l’aventure, on a toutes les chances de s’y perdre.

Avoir conscience que l’on a été victime permet de sortir du statut de victime et de l’impuissance qui en découle. Il y a une différence entre un vrai statut de victime et celui qui se sent victime continuelle du système. Pour cesser d’être une victime, la première chose à changer, c’est votre regard sur le monde.

Retirez vos lunettes névrotiques – Comment savoir si on se victimise ?

Vous attribuez tous vos échecs à la vie en général, au contexte, à un sentiment de faire continuellement de mauvaises rencontres, ou d’être née sous une mauvaise étoile. «  Je ne suis pas responsable, c’est la vie qui l’est ». Ce positionnement permet d’éviter la remise en question, mais vous rend plus observateur qu’acteur de votre vie. La subissant plutôt que la gérant.

D’autres dans ce processus d’auto-victimisation, vont se sentir agressés par le monde entier, leur famille, leurs parents, leurs collègues, ou leur hiérarchie. Ils ne se remettent jamais en question car la blessure narcissique qui en découlerait serait trop lourde à porter. Ils préfèrent imputer tout problème aux mauvais agissements de l’autre, permettant de se déculpabiliser soi-même.

Retirer ces lunettes névrotiques, c’est prendre conscience que, dans toute situation, nous sommes responsables de nos agissements et créateur de notre vie. 

Pourquoi sommes-nous dans une certaine situation ? Parce que nous y restons ! Le contexte a, bien sûr, un rôle tout comme l’environnement dans lequel on a grandi ou les traumas du passé, mais la vraie différence avec un individu qui ne subit pas sa vie, c’est sa faculté à agir sur son contexte, son environnement et son vécu. Retrouver son pouvoir créateur, redevenir capitaine de son navire et ne plus se laisser porter par les flots.

Pourquoi une personne se victimise ?

La plupart des individus ayant ce positionnement psychique ont souvent un manque de confiance en eux, une perte d’estime à un moment ou à un autre de leur parcours. Ils se sentent souvent coupables de leurs échecs et mettent en place des explications causales extérieures à eux-mêmes afin d’échapper au sentiment de culpabilité face à l’échec de leur propre vie. La faille repose sur la peur du rejet ou d’être vu comme un mauvais élément.

Comment sortir de l’état de victime ?

Pour sortir de cette spirale, le premier pas est de prendre conscience d’à quel point on observe le monde au travers de ce statut de victime. Bonne nouvelle : il est possible de ramener l’équilibre dans sa vie en enclenchant un processus de transformation.

Le schéma de victime est définitivement révolu lorsque la personne prend conscience :

  • qu’elle est maintenant responsable de sa vie ;
  • qu’elle accueille ses émotions et ses sentiments comme des alliés et non plus comme des adversaires ;
  • qu’elle reconnaît sa puissance intérieure ;
  • qu’elle transforme ses croyances et perceptions afin qu’elles s’ajustent à sa réalité ;
  • qu’elle développe une plus grande confiance envers les autres ;
  • qu’elle attend qu’on le respecte en paroles, en gestes, en actions ;
  • qu’elle est ouverte à elle-même et aux autres ;
  • qu’elle cesse de projeter ses malaises sur les autres ;
  • qu’elle développe son moi véritable ;
  • qu’elle ose prendre des risques.

Comment guérir de la victimisation ?

Un travail sur soi, bien souvent sous la forme d’une aide professionnelle, aidera la personne atteinte par un sentiment de victimisation à mieux vivre son présent, à reprendre enfin le pouvoir de sa vie. Que l’on soit dans ce type de processus ou témoin de ce genre de comportements, soyons toujours du côté de la prise de conscience du terrain sur lequel nous évoluons. Avant de questionner le contexte ou l’environnement, ayez toujours un œil sur ce qui émane de nous et à quel point nous pourrions agir différemment. La remise en question ne doit pas aboutir sur de la culpabilité mais sur le fait d’assumer ses actes afin d’agir sur ceux des autres. On ne comprend jamais mieux le monde que lorsque l’on en est à la fois acteur et observateur.

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