LA PAUSE INSOLITE : WINSTON CHURCHILL LE PLUS CÉLÈBRE DES FUGITIFS
Parmi vous, qui savez déjà que Winston Churchill était allé en prison ? Découvrez sa lettre d’excuses hilarante !
Si la réponse est « pas moi », c’est pour ça que nous sommes là ! Et c’est une histoire inattendue que nous allons vous raconter.
En effet, en 1899, alors que la guerre faire rage en Afrique du Sud entre les Boers (les descendants des colons, allez allez un peu d’Histoire !) et les soldats britanniques, Churchill, 25 ans à l’époque, n’est qu’un simple correspondant de guerre du Morning Post. Le jeune homme se fait capturer lors d’une embuscade organisée par les Boers alors qu’il était dans un train.
© Première image : Toni Frissell
Mais c’était mal connaître ce sacré Churchill !
N’acceptant en aucun cas d’être retenu prisonnier, il complote avec ses compagnons de cellule et monte un véritable plan d’évasion. Lorsque le grand soir arrive, Churchill, véritable gentleman dans l’âme, laisse tout de même une note hilarante à ses ravisseurs, voici rien que pour vous, la version anglaise et française de la note, c’est cadeau :
“I have the honour to inform you that as I do not consider that your Government have any right to detain me as a military prisoner, I have decided to escape from your custody. Regretting that I am unable to bid you a more ceremonious or a personal farewell, I have the honour to be, Sir, your most obedient servant, Winston Churchill.”
« J’ai l’honneur de vous informer que, comme je considère que votre gouvernement n’a pas le droit de me détenir en tant que prisonnier militaire, j’ai décidé de m’évader de votre prison. Regrettant de ne pouvoir vous faire un adieu plus cérémonieux ou personnel, j’ai l’honneur d’être, Monsieur, votre plus humble serviteur, Winston Churchill. »
Bref, tout est dans le style ! L’histoire ne s’arrête pas tout à fait là, car s’il réussit à s’échapper de la prison en sautant par-dessus le mur encore faut-il trouver un moyen de s’enfuir et de survivre. Monsieur Churchill décide donc de suivre le chemin de fer à pied ou en montant à bord des trains qui passent (et sans ticket hein !) mais aussi de voler par-ci par-là de la nourriture. Il finit par frapper à la porte de John Howard, par chance, un anglais ! Le voilà sauvé. À gauche, la récompense offerte pour le retrouver !
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